Dans un article publié par election.net, le maire de la ville de Kisangani interdit formellement la marche de revendication du courant électrique organiser par la dynamique pour le changement chapeauté par le député provincial Jacques Mandiongwe Saidi pour ce lundi 25 octobre.
Jean-Louis Alaso qui qualifie cette marche pacifique de distraction, estime que la question a pris une longueur d’avance est préoccupe au plus haut point le chef du gouvernement Jean-Michel Sama Lukonde à l’issue de sa rencontre avec le caucus des députés nationaux élus de la Tshopo.
Cependant, cette déclaration du maire de la ville de Kisangani n’est pas la bienvenue chez le Député provincial Théouvel Lotika Likwela.
Ce dernier souligne que le maire de la ville est en violation de l’article 26 de la constitution en vigueur en République démocratique du Congo.
Tout ne trouvant pas l’opportunité de l’organisation de cette marche de revendication du courant électrique, toutefois, cet élu de la ville de Kisangani rappelle le maire de la ville au respect des prescrits de la constitution.
« Nous ne sommes pas dans un régime d’autorisation mais plutôt d’information pour les cas des manifestations. La constitution garantie le droit des manifestations en son article 26 tout en informant au préalable l’autorité administrative compétente », clarifie le député provincial Théouvel Lotika Likwela.
Cet élu de la ville de Kisangani appelle pour ce faire toute personne désireuse de prendre part à cette marche de s’y rendre.
Même s’il reste moins convaincu de l’issu de cette démarche, néanmoins l’élu de la ville de Kisangani ne partage pas l’avis du maire de la ville de faire bloc à cette marche pacifique.
Jour pour jour cela fait exactement 62 jours que la ville de Kisangani est plongé dans le noir suite à la panne du groupe 3 survenue à la centrale hydroélectrique de la Tshopo.
Jean-Claude Fundi