Mieux vaut prévenir que guérir dit-on !
La province de la Tshopo étant en proie des conflits fonciers et de l’insécurité, le gouvernement provincial se montre soucieux de mettre fin à ces pratiques ci-haut décriées.
Pour ce faire, deux arrêtés ont été signés le 10 mai dernier par la Gouverneure de la province de la Tshopo, Madeleine Nikomba Sabangu.
Si le premier arrêté porte sur la sécurité à l’occurence les armes, le second quant à lui porte sur le droit foncier.
S’agissant du premier arrêté sur la sécurité et sur proposition du mininsitre provincial de l’intérieur ainsi que les recommandations du conseil provincial de sécurité, la Gouverneure de province suspend la fabrication, vente, achat, distribution, détention et utilisation des armes et munitions, leurs accessoires ainsi que les munitions y afférentes sur toute l’étendue de la province jusqu’à nouvel ordre.
L’arrêté provincial interdit également la fabrication, la vente, l’achat, la distribution, la détention et l’usage de toute canne à épée, des Cannes fusils, des casse-têtes, des fusils pliants, des gourdins, des coups de poing américains, des fusils dont le Canon ou la crosse se démonte en plusieurs tronçons, des armes à feu silencieuses, des armes à effet toxiques et toute arme offensive et armes secrètes.
« La fabrication, la vente, l’achat, la distribution, la détention et l’usage de toute arme de chasse ou de sport ou de protection individuelle; mais aussi l’usage de toute arme blanche empoisonnée ou non-empoisonnée notamment des lances, javelines, flèches ou piquets, haches et couteaux de chasse », sont suspendus mentionne l’arrêté.
Toutefois, toutes ses dispositions exemptent les membres des forces armées de la République Démocratique du Congo ainsi que ceux de la police nationale congolaise qui sont régulièrement autorisés à détenir les armes et munitions pour des raisons de services.
Le second arrêté quant à lui suspend l’aménagement, morcellement et lotissement sur toute l’étendue de la province.
C’est ainsi que est suspendue sur toute l’étendue de la province de la Tshopo jusqu’à nouvel ordre, toute activité visant l’aménagement, le lotissement et le morcellement de toute portion de terre d’une superficie de plus de deux hectares.
Par ailleurs note l’arrêté, tout aménagement, lotissement et morcellement des terres ne dépassant pas deux hectares sont soumis à une étude préalable de la commission ad hoc instituée par arrêté du gouverneur de province.
Usseni Shafik