A Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo, les stations-service sont sèches. Nombreuses d’entre elles ne fonctionnent pas ces derniers temps faute de rupture de stock.
Cette situation imprévisible impacte négativement sur le transport en commun plus spécifiquement sur les courses en moto car le taxi moto demeure le plus utilisé.
A cet effet, le prix d’une course chez les motards est revu à la hausse car disent-ils, chez les revendeurs du carburant communément appelé « Kadhafi » le prix d’un litre de l’essence a pris de l’enscenceur.
» J’exige maintenant à mes clients 1500 fc ou 2 000 fc en lieu et place de 1000fc pour effectuer la distance qui sépare le marché central du petit limanga balese dans la commune de mangobo à cause de la hausse du prix et la rareté du carburant. La petite course de 500 fc n’existe plus. Nous avons de difficultés pour avoir même un litre du carburant au niveau de station. Nous passons presque toute une demi-journée pour y avoir » a lâché un motard rencontré sur les artères de la ville de Kisangani.
Les mêmes lamentations se font sentir du côté de la population dont la plupart utilise le taxi moto pour le transport. Cette dernière se plaint du hausse des courses qui dans la plupart ont doublé.
Par ailleurs, plusieurs stations services disséminées à travers la ville de Kisangani fonctionnement au ralenti suite au manque des stocks des carburants. Une situation causée suite au délabrement de la route nationale n°4 se trouvant dans un délabrement très avancé alors qu’il demeure la voie d’acheminement des produits pétroliers pour les importateurs de l’Est.
Il convient de noter que le produit tel que le gasoil demeure introuvable même auprès des revendeurs des produits pétroliers. Cela affecte les utilisateurs des moteurs diesels qui ne savent à quel saint se vouer.
Eliezer Liande