RDC/Région Orientale: Muhindo Nzangi Butondo, serait-il victime de son sens élevé du patriotisme ?

Dans un texte anonyme devenu viral dans les plates formes sociales de la province de la Tshopo, le ministre de l’ESU, le patriote Muhindo Nzangi Butondo est abusivement cité par des apprentis sorciers et autres néophytes politiquement.

En effet, une paperasse non signée et attribuée au collectif de présidents des jeunes de 7 territoires qui composent la Province de la Tshopo ainsi que la Ville de Kisangani comme 8ème entité de cette dernière, reconnue à travers le monde comme une province exemplaire et nationaliste, ces « jeunes innocents aux allures drogués et anonymes » pointent du doigt accusateur l’autorité de référence de l’Action des Volontaires pour la Relève Patriotique, AVRP en sigle, d’avoir les intentions de faire nommer une candidate députée nationale dans la circonscription électorale de Kisangani ville et qui serait de sa tribu.

Puisque c’est de la ministre provinciale des ITPR de la Province de la Tshopo qu’il s’agit, élue députée provinciale parmi les huit députés de la législature finissante dans la ville de Kisangani en la personne de Léonie Mwamini, nul n’ignore qu’elle avait montré de quoi elle était en mesure de séduire l’électorat de la Ville très cosmopolite de Kisangani.

Loin de nous l’idée de faire la défense d’une certaine candidate députée provinciale et/ou nationale soit-elle, son élection ne serait pas une surprise pour les avertis.

Pour revenir à ce chiffon de soi-disant mise en garde de la  » jeunesse dite Tshopolaise » à Muhindo Nzangi, autorité morale du parti politique AVRP .

Ces personnes oublient à souhait que ce Parti Politique récemment né du microcosme politique congolais n’a pas d’autorité morale, et d’ailleurs, le président ad intérim dudit parti politique n’est autre qu’un digne fils de la Tshopo, Sénateur de son état. Ignorance patente de la part des auteurs intellectuels de ce chiffon.

Un ancien député national élu du Kivu, précisément dans la ville de Goma n’avait cessé de plaider pour la cause commune de la Région Orientale et Grand Kivu à son temps avec comme Kisangani, le moteur du développement de la RDC, il s’agit, vous vous en doutez de Muhindo Nzangi Butondo.

Des images à l’appui sont assez nombreuses pour illustrer le caractère nationaliste de ce digne congolais convaincu.

Dire sans raison que la Tshopo n’est pas une poubelle ou un champ d’expérimentation de  » l’hégémonie Nande  » c’est tout dire, sauf connaître la constitution de notre pays. Des nullards patentés tout simplement !

Muhindo Nzangi Butondo n’est ni membre de la plénière de la Commission Electorale Nationale Indépendante moins encore de son bureau : comment procéderait-il pour faire élire une personne déjà élue dans la même circonscription électorale aux élections organisées par la même institution mais avec d’autres animateurs ?

Il n’est pas interdit de rêver mais pas debout, tout de même.

Chacun se souviendra des propos du président de la Centrale Electorale avant la tenue de ces scrutins du 20 décembre, lorsqu’il demandait aux candidats d’aller battre campagne, la majorité parmi les leaders du menu-fretin qui pérorent aujourd’hui étaient convaincus du report desdits scrutins, et aujourd’hui, ceux qui se sont préparés subissent la haine injustifiée de certains distraits.

Parlant de la composition des membres des comités de gestion des institutions de l’ESU, tout esprit éveillé ne doit nullement rentrer dans un débat de caniveau de cette boueuse sans faire la différence entre la politique et l’enseignement conformément à la constitution en vigueur dans notre pays cher, la République Démocratique du Congo.

S’il faut aller en détail, avant l’avènement de Muhindo Nzangi Butondo au ministère de l’ESU, le recteur de l’UNIKIS, par exemple, était de l’Ituri et, aujourd’hui, le recteur de cet Alma Mater est de la Tshopo, donc, que conclure ! Faux débat.

Ne sera proclamé élu sur les regroupements auxquels appartient l’AVRP sont effectivement des candidats qui auront beaucoup de voix du suffrage valablement exprimé sur leur liste respective, le contraire, c’est donner à Muhindo Nzangi le pouvoir exceptionnel de nommer les députés de son choix alors qu’il en a pas en réalité.

S’agissant de la communauté Yira, l’opinion se rend réellement compte de la manipulation qui serait organisée en interne et par les candidats qui n’ont pas eu vent en poupe sur terrain pendant la période de la campagne électorale de dernières élections.

Qu’est-ce que la communauté Yira vient faire dans une histoire purement politique ?

Cette communauté, jusqu’à la preuve du contrôle est à caractère sociologique et caritative, les histoires de la politique ne l’intéresserait point.

Concernant les menaces stériles sur ce qui se serait passé à la Tshopo qualifié de made in Nord-Kivu, il y a lieu de revenir au banc de l’école pour cette question.

Les Nande ne gèrent pas la province, moins encore Muhindo Nzangi Butondo, un des fils Nande qui se reconnaît fier de l’être n’a jamais nourri les ambitions pour cette grande province de la RDC où il investit sans attendre le moindre retour.

Pour les autres menaces qui frisent le tribalisme, la stigmatisation des autres communautés, je rappelle tout simplement que l’ancien ministre du plan, Christian Mwando Simba est aujourd’hui sur le banc des accusés et ferait face à la justice.

Je vous invite donc tous à la retenue.

En attendant, laissons la CENI faire son travail dans le calme et que les meilleurs seront proclamés sans interférences.

Meilleurs vœux pour cette nouvelle année qui commence à tous et à chacun, bonne année.

Rédaction