La centrale hydroélectrique de la Tshopo dans la ville de Kisangani pourrait être réhabilité de fond en comble si les études de faisabilité en cours confirmeraient sa réhabilitation. Confirmation faite par Nicolas Berlanga, ambassadeur de l’Union Européenne en République démocratique du Congo et en visite de travail dans la ville de Kisangani.
A l’en croire, son institution dispose déjà d’une somme importante pour la réhabilitation de cet outil qui handicap le développement de la plus vaste province de la RDC.
« Le plus symbolique des actions que nous menons autre qu’à l’Université de Kisangani, c’est l’étude de faisabilité de la réhabilitation de la centrale hydroélectrique de la Tshopo.
Si les études confirment que c’est possible, je peux vous dire déjà qu’un accord avec l’agence France au développement (AFD) ce qu’on appelle l’équipe Europe, on a déjà 10 millions d’euros de notre côté en tant que don et l’AFD recevait déjà 30 millions en tant que prêt et ça se réaliserait si et seulement si les études confirment la faisabilité de la réhabilitation la centrale », a souligné Nicolas Berlanga.
En visite de plus de 5 jours dans la province de la Tshopo, aussitôt arrivé ce samedi 22 juin à Kisangani, outre les civilités à l’autorité provinciale, l’ambassadeur de l’Union Européenne a échangé avec les étudiants de la faculté des sciences et ceux de la faculté de gestion des ressources naturelles renouvelables en présence des autorités académiques de l’Université de Kisangani.
Des échanges qui ont tourné autour du partenariat de cet alma mater et l’union Européenne.
Grâce aux différents projets appuyés par l’Union Européenne, l’Université de Kisangani a bénéficié en ce qui concerne la construction des bâtiments, des auditoires, des dépôts et un autre bâtiment en cours de construction.
Toujours avec l’appui de l’Union Européenne, l’Université de Kisangani est bénéficiaire de la réhabilitation de quelques infrastructures notamment six bâtiments (auditoires, bibliothèques, herbarium, laboratoire), un bâtiment en réhabilitation pouvant servir des laboratoires et bureaux, deux sites de recherches réhabilités dans les réserves forestières de la Yoko et de Masako reconnus pour leur renommée en site de recherche et en conservation de la biodiversité.
Outre l’Université de Kisangani, l’Union Européenne appuie également l’institut national d’étude et de recherche agronomique de Yangambi (INERA).Toutes les interventions de l’Union Européenne dans la province de la Tshopo sont exécutées par le Centre de recherche forestière internationale (CIFOR) à travers le projet FORETS : FOrmation Recherche Environnement dans la TShopo.
Il sied de noter que l’ambassadeur de l’Union Européenne et la délégation qui l’accompagne, visiteront la réserve de biosphère de Yangambi où il procèdera à l’inauguration de la centrale de cogénération qui fournir le courant électrique dans cette cité située à 100 kilomètres de la ville de Kisangani et en amont du fleuve Congo.
Jean-Claude Fundi