Tout est parti de la nomination d’un Directeur Général et ses deux adjoints par le Gouverneur militaire de la province de l’Ituri, le Lieutenant-général Luboya N’kashama Johnny.
Par arrêté provincial, en remplacement de sieur Jeff ULYERA UYANG’, Alain-Maurice DZ’BO LONU est désigné le 07 Août 2021 pour présider à la destinée de la Direction Générale des Recettes de l’Ituri avec ses Adjoints à savoir Dieudonné OMASOMBO, chargé de l’Administration et Finances et Maître Néné Kashinde Avodjoa, chargée de Fiscalités, Audits et Comptabilité des recettes.
Cette équipe n’a pas été désignée par le Gouverneur militaire par un simple plaisir, moins encore par complaisance, mais plutôt pour remplir une mission nette et claire : « Maximiser et canaliser les recettes afin de doter au gouvernement provincial les moyens de sa politique ». Et à ce niveau, le DG et toute son équipe avaient des assignations qu’il fallait atteindre, voire, dépasser.
Aussitôt qu’il a commencé le travail, Alain-Maurice DZ’BO a commencé par procéder à l’état des lieux de tous les services de cette régie financière de l’Ituri avant de mettre en place un plan d’action professionnel qui puisse le guider dans l’exercice de ses fonctions.
Après l’état des lieux, le Directeur Général s’est rendu compte que la DGRPI est émaillée des antivaleurs et des réseaux mafieux notamment le vol, le détournement, le trafic d’influence qui augurent un manque à gagner très considérable pour la province et un coulage de recettes insupportable.
En technocrate, Alain-Maurice a mis en place autant de systèmes pour stopper net cette hémorragie financière. Parmi ses stratégies, il fallait procéder à la mise en place de certains cadres et agents, mieux, la permutation des agents à travers les ressorts de tous les 5 territoires qui composent la province de l’Ituri, la ville de Bunia y comprise, ce, conformément à l’arrêté provincial portant attributions et cadre organique à son article 05 qui lui confère ce pouvoir.
Cette mesure a déboulonné beaucoup d’agents qui se prenaient déjà pour chefs coutumiers dans leurs postes d’antan où ils étaient ancrés dans des pratiques dont le DG Alain-Maurice DZ’BO avait la charge de combattre. Et du coup, les hostilités se sont ouvertes pour venger leurs positions professionnelles arrachées pourtant pour besoin de la cause bien connue.
Parmi les percutés, les chefs de ressorts d’Aru et de Mahagi s’étaient insurgés contre ce mouvement et se sont organisés en rebelles contre leur chef hiérarchique. Ainsi, ils se sont organisés pour attaquer le DG et sa décision à la Cour Administrative de Bunia. Là, le DG avait eu raison et acquitté par le juge après multiples enquêtes. Pendant ce temps, sans rancoeur, ces agents fussent réhabilités et réaffectés, cette fois-ci, à la Direction provinciale des Impôts.
Après cette saga judiciaire, une page politique éhontée, dégradante et d’une autre époque va s’ouvrir, l’oeuvre d’un agent commis au secteur pétrolier, lui aussi, bourré de stratagème d’antivaleurs décriées par tous.
Lui, il va duper certains caciques de l’UDPS qu’il a voulu suivre jusqu’à Kinshasa. Là, il a pris son adhésion tout en leur demandant de peser de leurs poids pour que la DGPI soit plutôt une propriété privée de l’UDPS et que ce soit lui le DG en remplacement de Monsieur Alain-Maurice, oubliant que dans un État de droit, la gestion de la chose publique est très bien organisée par les textes légaux et réglementaires. Ce nouvel adhérent va arracher une « instruction » venant de l’on ne sait d’où, pour pousser les militants de ce parti présidentiel de réclamer la gestion de la DGRPI.
Dans leurs stratégies, ils avaient envisagé des sorties médiatiques intempestives et ratées, des marches à la dizaine et le recrutement des désoeuvrés pour véhiculer sans vergogne des intox, des fausses informations et des accusations gratuites contre le Directeur Général Alain-Maurice NZ’BO afin de le mettre en conflit avec le Gouverneur militaire, la population, les assujettis et toute la communauté. C’était sans compter avec la sérénité du DG, surtout avec la maîtrise du Gouverneur militaire, car, le vol imputé au DG par cette bande est relative, selon eux, à l’usage par le DG Alain-Maurice, des timbres pour percevoir manuellement au lieu d’usage du système informatisé. Pourtant, à la DGRPI, les timbres sont utilisés dans des zones à problème, à cette ère où l’insécurité fait parler d’elle au risque de connaître un jour la présence des miliciens qui se permettent de tout casser, tout emporter et tout saboter. Après avoir perçu dans ces zones, ces agents partent verser le fonds à la banque. C’est donc, un faux-fuyant. Les campagnes de diabolisation utilisées dans les réseaux sociaux sont juste résultats d’une manipulation des égarés de la rigueur de la gestion saine de Alain-Maurice DZ’BO qui se rallie depuis sa désignation derrière les instructions et la philosophie du Gouverneur militaire le Lieutenant Général Luboya Nkashama Johnny.
Néanmoins, étant dans un État de droit, le Directeur Général de la DGRPI, en Républicain et Démocrate, se réserve le droit de saisir la justice, parce qu’elle est déjà saisie, afin que les manipulés et les manipulateurs répondent de leurs actes.
Bien plus, même s’il fallait remplacer le DG, faudra-t-il rappeler qu’il existe bel et bien des critères pour accéder à la Direction Générale de la DGRPI ? Notamment, avoir occupé un poste de commandement au sein de la Fonction Publique, être ne fût-ce que Licencié etc., critères qu’ils ne remplissent guerre, malheureusement.
Dossier à suivre.
MM.