Le dernier développement de ce feuilleton laisse penser à une complicité de la direction générale des douanes et accises sous la bénédiction de l’ancien ministre de l’Economie , Jean-Lucien Busa.
En effet, la société Xao-wax avait une autorisation d’importation d’une quantité importante des Ciments Gris marque Dangote en provenance du Congo Brazzaville, 5.000 tonnes soit 100.000 sacs au total depuis novembre 2020.
Curieusement, la société Zao Wax déclare 665 sacs de ciment seulement de 50 kgs sous marque portland ordinaire au point d’entrée frontalier de Kinshasa.
Arrivé à Kisangani, par les effets de la génération spontanée, la Direction Générale des Recettes de la Tshopo constate qu’il s’agit plutôt de plus de 10.000 sacs de ciment gris marque Dangote.
Une manœuvre drôle de passe passe de propriétaire se fait sur place au port privé Kirofall où la société LATCO dit avoir acheté cette cargaison à Kisangani au niveau du port-même.
À la question de savoir qui en était propriétaire de la cargaison au départ de Kinshasa et/ou Brazzaville, le nom d’une certaine Fatuma est avancé par un commissionnaire qui sera interpellé par les services afin de fournir des explications à ce sujet.
Les services de Renseignement procèdent à la saisie de tout le lot acheté et déjà acheminé dans les entrepôts de la société LATCO qui est chargée d’assurer la garde de ce ciment de marque Dangote / Brazzaville.
Pendant ce temps, tout le monde qui était cité dans cette affaire est interpellé à commencer par l’armateur.
Du côté DGDA, un silence de cimetière couvre cette affaire alors que dans la foulée, la société Zao Wax dépêche son avocat conseil en provenance de Kinshasa.
Après tout le tollé suscité par les bruts du silence “ coupable” de la DGDA, cette dernière saisit en dernière minute 2000 autres sacs qui étaient encore dans les barges et les achemine dans ses entrepôts au port public de la société congolaise de port et transport, SCPT.
Que va faire la Dgda du reste de la Cargaison saisie ? Va-t-elle faire payer les droits des douanes et de consommation pour l’ensemble du lot pas comme déclaré mais comme la vérité sur les différents documents et sur terrain le prouve ?
Sur le marché à Kisangani, on constate une spéculation de prix du ciment gris qui est passé de 24.000 à 28500 francs congolais le sac.
Le Gouvernement Central doit s’assurer que dans cette période d’introduction de la RDC dans la zone de libre échange africaine, que les règles de protection des industries et de leurs productions sont appliquées tel que le font tous les pays du monde, le président Trump en était le champion.
Les coupables des fausses déclarations des produits importés doivent se justifier auprès des services de la République.
Le système de la DGDA pour les importations en TR8 de l’Ouest et de l’Est de la RDC, donc transitant par les premiers postes frontaliers vers le lieu de consommation semble permettre de opérations mafieuses, notamment vers les grands centres tel Kisangani.
Affaire à suivre