La ville de Kisangani, située au cœur de la République Démocratique du Congo, fait face à une crise d’approvisionnement en eau potable sans précédent. Bien que la Regideso Kisangani soit responsable de la distribution de l’eau dans cette métropole de plus d’un million d’habitants, les dysfonctionnements dans le service ont plongé de nombreux quartiers dans une situation alarmante.
Dans plusieurs communes de la ville, les habitants peinent à accéder à l’eau potable. Des témoignages révèlent que certains quartiers peuvent rester jusqu’à trois jours sans qu’une goutte ne sorte des robinets. Cette pénurie a engendré une détresse palpable parmi la population, qui se retrouve démunie face à cette situation critique. Les conséquences sur la santé publique et l’hygiène sont préoccupantes, car l’accès à l’eau est essentiel pour prévenir les maladies.
Étonnamment, la Regideso ne communique pas sur les raisons de cette carence persistante. Le silence des autorités est d’autant plus inquiétant que ni les élus locaux ni l’exécutif ne semblent réagir face à cette nébuleuse. Les citoyens se sentent abandonnés et désespérés, cherchant des réponses et des solutions à un problème qui affecte leur quotidien.
Malgré le fait que les factures d’eau soient régulièrement payées par les usagers, la qualité et la continuité du service ne sont pas garanties. Cela soulève des questions sur la gestion de cette entreprise publique et sur son engagement envers la population. Les boyomais réclament des explications et des actions concrètes pour remédier à cette situation insupportable.
Il est crucial que les autorités locales prennent conscience de l’urgence de cette crise et s’engagent à rétablir un service fiable d’approvisionnement en eau potable. L’eau est un droit fondamental, et il est impératif que tous les efforts soient déployés pour garantir cet accès vital à chaque habitant de Kisangani. La transparence et la communication avec la population sont essentielles pour restaurer la confiance et mobiliser les ressources nécessaires.
En somme, Kisangani se trouve à un tournant décisif : il est temps d’agir pour faire face à cette crise d’eau qui menace non seulement le bien-être des citoyens, mais aussi le développement durable de cette belle ville.
Jean-Claude Fundi