Janvier Folo, juriste de formation, nous invite à une réflexion profonde sur l’article 217 de la Constitution de la République Démocratique du Congo (RDC). Cet article, qui évoque l’abandon partiel de souveraineté, soulève des questions essentielles sur la paix et les relations internationales. 

Dans son analyse, Janvier Folo souligne que cette notion est intégrée dans plusieurs constitutions africaines, y compris celle de la RDC, et mérite d’être analysée dans son contexte.

La Polémique autour de la Souveraineté

Le débat actuel sur l’abandon de la souveraineté a été exacerbé par des inquiétudes concernant une éventuelle cession des terres congolaises à des pays voisins. Janvier Folo rappelle que cette clause constitutionnelle vise à promouvoir l’unité africaine et ne doit pas être perçue comme une menace pour l’intégrité du pays.

Cependant, il met en lumière les précédentes constitutions congolaises (du 24 juin 1967 en son article 69, la constitution du 15 août 1974 en son article 77) qui contenaient des formulations similaires sans compromettre la souveraineté nationale.

Comprendre l’Abandon Partiel de Souveraineté

Selon Janvier Folo, l’abandon partiel de souveraineté ne signifie pas une perte totale de contrôle pour l’État. Au contraire, cela peut être considéré comme un exercice conscient et volontaire de la souveraineté dans le cadre d’accords internationaux. Il cite l’exemple du traité OHADA, où la RDC a su maintenir son intégrité tout en participant à une coopération régionale bénéfique.

Loin d’encourager des peurs irrationnelles, Folo exhorte le peuple congolais à dissiper les théories complotistes. A l’en croire, la constitution offre des garde-fous, notamment par le biais d’un référendum en cas de cession ou d’adjonction territoriale (article 214). 

Au lieu de céder à la panique, il est essentiel de se concentrer sur les véritables enjeux pour construire un Congo prospère et unifié, souligne-t-il.

Cette analyse de Janvier Folo met en lumière les enjeux complexes liés à la souveraineté nationale et aux accords internationaux. Il est donc crucial d’approcher ces questions avec un esprit ouvert et informé pour garantir un avenir serein en République Démocratique du Congo. 

 

 

Jean-Claude Fundi

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