La commune de Kabondo est en émoi depuis la décision controversée du bourgmestre, signée le 31 octobre, portant sur la permutation des chefs de quartiers. Cette mesure a suscité de vives réactions parmi les chefs de quartiers concernés, provoquant une onde de choc au sein de la municipalité.
Selon les informations recueillies, certains chefs de quartiers ont été rétrogradés au poste de chefs adjoints, tandis que d’autres ont été complètement écartés sans explication claire. Cette situation a conduit plusieurs chefs lésés à alerter les autorités compétentes de la ville de Kisangani et de la province de la Tshopo.
Parmi les destinataires des dénonciations figurent le maire de Kisangani, l’inspecteur provincial des affaires territoriales et le ministre provincial Ghislain Mogenya Baraka, qui assure l’intérim de son collègue en charge de l’intérieur.
En plus des préoccupations relatives à la légalité des décisions prises par le bourgmestre, les chefs de quartiers ont également signalé des actes d’intimidation à leur encontre. Des messages menaçants auraient été envoyés à certains d’entre eux, exacerbant un climat déjà tendu. Ces agissements sont perçus comme une violation des textes légaux régissant la gestion des municipalités et alimentent des accusations de clientélisme au sein du personnel administratif.
Les chefs de quartiers lésés réclament une révision immédiate des décisions prises par le bourgmestre afin d’assurer un traitement équitable et transparent pour tous. Ils appellent également à une enquête indépendante sur cette situation afin d’établir les responsabilités et garantir le respect des droits des agents municipaux.
La situation à Kabondo soulève des questions cruciales sur la gouvernance locale et le respect des procédures administratives. Reste à voir comment les autorités réagiront face à ces préoccupations croissantes et si une solution pourra être trouvée pour apaiser les tensions au sein de la commune.
Jean-Claude FUNDI