Le projet FORETS (formation, recherche dans la Tshopo) est une aubaine dans le paysage de Yangambi dans la province de la Tshopo car il vient contribuer dans l’amélioration des vies des populations.

A Yanonge, dans le secteur Yalikandja-Yanoge, à 60 kilomètres à l’ouest de Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo, il s’est tenu le 21 septembre dernier, un cadre de concertation à l’intention des parties prenantes afin de leur présenter les réalisations du projet FORETS. Ont rehaussé de leur présence à cette matinée d’échange, les chefs de secteur, les chefs de groupements, les autorités du secteur de l’éducation, les membres des communautés locales de développement, les leaders religieux et d’opinions, ainsi que des représentants des associations paysannes, indique le communiqué de presse du CIFOR/RDC.

Au cours de ces échanges sous l’égide de Fai Collins chargé de sensibilisation du projet FORETS, ces leaders ont été imprégner des résultats des réalisations de ce projet. Assises qui avaient pour objectif de susciter des échanges d’expériences édifiants à laisser entendre Fai Collins. A cela, les leaders communautaires souhaitent que le projet CIFOR étende ses activités dans les quatre autres secteurs au lieu de trois qui en bénéficient.

Les réalisations du CIFOR dans le paysage de Yangambi  

Plusieurs réalisations sont à mettre dans l’actif du projet FORETS dans la paysage de Yangambi notamment, la vulgarisation des bonnes pratiques ou en clair l’agroforesterie, la rotation culturale, l’association culturale, l’amendement organique de la terre ainsi que l’utilisation de bio pesticide.

A en croire le CIFOR, ces pratiques durables ont été expérimentés aux fermes pilotes permettant ainsi l’amélioration de rendement agricole. A titre d’exemple note le communiqué, la récolte du manioc est passée de 9 000 kg il y a bientôt 5 ans dans le paysage de Yangambi à 21 500 kg à l’hectare. Il est de même du maïs et le niébé qui sont respectivement passés de 700 kg à 1 200 kg et de 900 kg à 1 400 kg par hectare. Du côté de l’apiculture, l’élevage des abeilles a permis aux apiculteurs de Yanonge de récolter 124 kg de miel pour l’année 2023.

Toutefois note le CIFOR/RDC, des efforts sont fournis afin de vulgariser toutes ces améliorations au niveau des paysans à travers l’organisation des journées champêtres et de partage d’expériences, l’intensification de suivi de proximité des moniteurs agricoles ainsi que l’installation des champs de démonstration et la mise en place des champs écoles paysan. Il est également à retenir que la lutte contre les criquets puants demeure un casse-tête pour les agriculteurs et reste un défi à relever.

S’agissant de la filière éducation environnementale et la foresterie communautaire, la première fait très bien son bonhomme de chemin tandis que la deuxième a présenté comme résultat, l’obtention des titres pour la foresterie communautaire de Yainiongo. Du côté des filières comme le bois d’œuvre, le bois-énergie, la pisciculture et la restauration forestière ont présenté leurs résultats et les défis auxquels ils font face.

Il convient de noter que grâce au financement de l’Union Européenne, le centre de recherche forestière internationale (CIFOR) et ses partenaires exécute le projet FORETS dans le paysage de Yangambi.

 

 

 

Jean-Claude Fundi    

 

 

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